L'accès à l’éducation a augmenté ces dernières années.
- Cependant, des restes de combats continues une contrainte importante, que les écoles sont utilisées à des fins militaires et l’insécurité empêche les enfants de fréquenter l’école. L’enseignement primaire est obligatoire, dès l’âge de 10ans
- 54. Écoles en RDC se divisent en trois catégories : confessionnal (70 %), Etat (20 %) et privé (environ 10 %). Gratuité de l’enseignement n’est pas disponible dans la plupart des pays.
- Les étudiants doivent payer une variété de frais, par exemple un paiement des enseignants, d’assurance, l’entretien des bâtiments scolaires, les examens d’Etat, etc.. Si les honoraires ne parviennent pas à être payés, étudiants peuvent être refusés l’éducation .
- En 2009, il y avait 34 500 écoles primaires avec 274 450 enseignants et 10,2 millions d’élèves ; 16 930 lycées avec 4,4 millions d’étudiants et de professeurs 212 270. En moyenne, il y a un enseignant pour 37 élèves ; dans les zones rurales, il peut être jusqu'à 100 élèves par enseignant. 80 % des enfants d’âge scolaire fréquentent l’école primaire et secondaire de 43 %..
- Dans les écoles primaires, il y a moins de 3 % des filles que les garçons, dans les écoles secondaires, il y a 25 % moins de filles que de garçons. La majorité des enfants qui sont scolarisés est dans l’ancien Katanga (30 à 40 % de tous les enfants de la province), Nord - Kivu et Sud-Kivu, ancien Kasai Occidental et Equateur (20 à 30 % des enfants dans chacune de ces provinces). Des habitants des forêts, pygmées, enfants des rues, orphelins, enfants soldats et réfugiés, les enfants ont des taux de participation inférieurs.Environ 30 % des membres des groupes armés sont âgés de moins de 18 ans.
En 2014, plus de 240 enfants nouveaux soldats ont été recrutés, la plupart dans le Nord-Kivu. Toutefois, la situation s’est améliorée et les chiffres sont en baisse chaque année Le nombre d’enfants travailleurs âgés de 5 à 17 ans a chuté de 71 % en 2007 à 38 % en 2014. 41 % des filles travaillent, contre 36 % des garçons. Les pires formes de travail, par exemple mines ou la mendicité, sont plus répandus dans les anciennes provinces du Katanga, Orientale, Equateur et Congo-Central. Le mariage précoce est préoccupante, car 9,3 % des filles sont mariées avant l’âge de 15 ans, 40 % avant 18 ans.
hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
La rentrée scolaire qui pointeait à l’horizon pour ce lundi 02 septembre 2013 , provoque diverses initiatives parmi les autorités politiques et les partenaires éducatifs. Ils cherchent par-là une meilleure prise en compte des disparités en termes de genre, de zones géographiques et statut socio-économique des ménages et à
combattre des facteurs de vulnérabilité et la marginalisation des
Enfants et Adolescents en Dehors de l’Ecole (EADE).
Au Centre catholique Caritas-Congo, dans la commune de la Gombe, un atelier axé sur la « Réflexion stratégique pour le développement d’une politique et des stratégies d’intégration de l’équité en éducation »a eu lieu en vue de combattre l’exclusion scolaire.
Pour l’Unicef, il faut poursuivre les efforts!
Amnesty international s'insurge aussi:
Les creuseurs , qui sont parfois des enfants, travaillent dans des conditions déplorables, sans outils dignes de ce nom, ils subissent les éboulements, les glissements de terrain, meurent asphyxiés dans les boyaux.
Et gare à ceux qui tenteraient de faire sortir du minerai pour se le faire payer plus cher .
A Kolwezi : ils subissent les coups des gardiens, peuvent être jetés plusieurs jours dans un conteneur qui sert de cachot. Des mauvais traitements qui vont jusqu'à la mort ignoré des compagnies minières destinataires des minerais aux autorités congolaises.
Amnesty International rapporte aussi comment la main mise chinoise sur le gisement de Luisha a bouleversé toute la communauté de cet ancien village de mineurs artisanaux, devenus pour la plupart agriculteurs : leurs maisons ont été détruites, la population déplacée de force par camion est désormais logée sous des tentes, sans école et sans marché.
Environ 2.000 "creuseurs" artisanaux piochent la terre sous une forte chaleur pour en extraire le minerai, revendu ensuite à des entreprises dans la ville de Likasi, à une dizaine de kilomètres.
Quelque 400 enfants et plus, de Kamatanda et d'autres villages environnants, les aident à transporter, trier ou laver le métal dont la province regorge.
Cet appel a été lancé au cours d’une tournée de sensibilisation effectuée par les membres de ce noyau à travers les marchés de la ville de Kolwezi.
L’objectif de cette sensibilisation est d’amener les parents à faire inscrire à l’école le plus grand nombre d’enfants à l’âge scolaire. Et pour y arriver, il faut que les parents prennent conscience de leurs responsabilités, A la suite de la libéralisation des activités minières, certains parents de la ville de Kolwezi préfèrent envoyer leurs enfants dans les carrières pour le ramassage des déchets des produits miniers au lieu de les inscrire à l’école.
Contraints par la pauvreté, des centaines d'enfants, qui ont abandonné l'école, travaillent dans les mines dans des conditions scandaleuses. Comme ici dans la mine de cuivre de Kamatanda, dans la province du Katanga.
Pourquoi sont-ils en dehors de l’école ?
l'éducation.
L'État ne paye plus les salaires des enseignants, qui sont à la charge des parents en plus des frais d'inscription.
Dans ce pays où 60% de la population est pauvre, n'a pas de travail, vit au jour le jour, les enfants viennent à l'école de manière irrégulière et sont souvent déscolarisés.
Situation socio-économique et politique
La RDC se classe ainsi parmi les pays les plus pauvres du monde avec un PIB par tête d’environ 120 dollars USD, soit six fois inférieur à la moyenne africaine (RDC, 2009). Cette situation est aggravée par le poids de la dette extérieure, qui en dépit de l’assistance obtenue de l’initiative PPTE, reste un fardeau pour les finances publiques ainsi que pour la balance des paiements. La croissance et l’inflation ont augmenté à toute allure.
Taux d'analphabétisme: +65% et en 2016 le taux est de : 61,2 % : 77 % d’hommes, 46 % de femmes
Le système éducatif est administré par trois ministères :
- le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (EPSP),
-le Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) et
- le Ministère des Affaires Sociales (MAS).
Toutefois, d ’autres ministères tels que les ministères de la Recherche scientifique, de l’emploi et de prévoyance sociale, de la santé et de la jeunesse et des sports sont aussi impliqués dans le système éducatif à travers certaines activités.
Enquête dans toutes les langues swhahili, lingala.....
Les millions d’élèves congolais qui étudient dans ces écoles dépourvues des moyens pour les former, constitueront des cadres et une main d’oeuvre inadaptés aux besoins de cette nécessaire transition vers les économies du savoir.
N’ayant pas pu intégrer de manière efficiente les technologies de l’information et de la communication dans sa plate-forme de développement dans un contexte mondial très évolutif et de plus en plus complexe, la RDC court de grand risque de l’économie mondiale, des échanges culturels. Avec comme conséquence qu’elle restera davantage pauvre.
L'exclusion scolaire sont d’ordres socio-culture et économiques.
En effet, les résultats des analyses montrent des inégalités de genre dans l’éducation.
Il ressort que si les efforts déployés par l’État et ses partenaires dans la scolarisation des enfants ces dernières années ont permis de réduire de façon significative les inégalités d’accès à l’école entre garçons et filles
Ces inégalités filles garçons existent toujours au niveau secondaire, surtout en milieu
rural en
défaveur des filles.
Les logiques matrimoniales familiales et les grossesses précoces expliquent en partie cette
déperdition scolaire plus importante chez les fille
s aux âges du secondaire.
Il ressort des résultats que la proportion de filles de 12-17 ans scolarisées et qui sont en union est de 0,08 %, alors que la proportion de filles de 12-17 en dehors de l’école qui sont en union au moment de l’enquête est de 9,0 %.
Même si l’ entrée en union ou grossesse peut intervenir pour sortir de l’école cela peut ne pas être toutefois la seul cause de l’abandon, cette forte proportion des filles EADE en union fait penser à des mariages précoces comme cause de déperdition scolaire chez les filles chiffres sur les raisons d’abandon scolaire
Le probème aussi des orphelins (guerres) La survie des parents constitue aussi un des déterminants de la scolarisation des enfants.
Quel que soit le milieu de résidence, le décès d’un parent ou des deux parents c'est un facteur d’exclusion scolaire.
Chez les enfants confiés (apparentés ou non au chef de ménage) le risque est plus grand, que les enfants biologiques du chef de ménage.
Les points de vue donnés par les acteurs (adultes, enfants et adolescents) sur la question, montrent que les enfants confiés sont souvent utilisés pour accomplir de multiples tâches dans leur ménage d’accueil, ce qui diminue leurs chances de scolarisation .
 |
| Enfant soldat 8ans, , kivu, groupe Mai-mai |
Enfants soldats et enfants déplacés
En août dernier, l’Unicef craignait déjà que près de 60 mille enfants du Nord-Kivu ne puissent pas avoir accès à leurs écoles au cours de l’année scolaire 2012-2013 à cause des affrontements entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les groupes armés.
 |
| © CICR / K. Musubao / v-p-cd-e-01930 |
La Congrégation Notre-Dame des Lumiéres a repris certaines écoles à Kolwezi. Malheureusement leur budget est limité.
Aussi beaucoup de parents sont dans une situation misérable et ne peuvent assurer le payement des frais de scolarité de leurs enfants.
La situation est pareille dans d'autres endroits de la RDC
Unesco fait campagne : Tous à l'école pour 2015!
Procurer à tous les enfants, adolescents et jeunes de la RDC une éducation de qualité répond non seulement au souci de satisfaire un droit humain fondamental, mais aussi d’offrir des opportunités à des millions de citoyens congolais de sortir de la pauvreté et de contribuer ainsi, de manière substantielle, au développement de la Nation.
C’est aussi chez les filles que l’ampleur du phénomène non scolarisés" enfants et adolescents" en est la plus forte.
La proportion d’EADE est aussi plus forte en milieu rural (33,4 %) qu’en milieu urbain (20,0 %) pays compte près de 7,4 millions des EADE dont 52% sont des filles,
Près de la moitié d’EADE est constituée d’enfants âgés de 6 à 11 ans, que les EADE sont plus nombreux en milieu rural (77,2%) et que la proportion la plus importante se retrouve dans les provinces confrontées à l’exploitation minière et aux conflits armés : Katanga, Nord-Kivu, Province-Orientale, Equateur et Kasaï-Oriental.
La disponibilité et la proximité des infrastructures éducatives, leurs équipements, leur accessibilité les équipements, l' accessibilité financière, les qualifications du corps enseignant, les contenus des enseignements et leur adaptabilité, etc aussi un defit à relever..
La question de la distance à l’école intervient souvent dans l'explication des inégalités sexuelles d' accès à l'école.
Les parents évitent souvent d'envoyerles filles dans des écoles distantes du lieu d'habitation de crainte de les exposer à des agressions physiques, morales la guerre:
Les filles sont défavorisées par rapport aux garçons, les travaux domestiques sont pour elles.
Vous trouvez des fillettes- de 14 ou 15 ans...qui sont devenue comme une mère de famille en lieu et place de sa mère qui doit passer ses journées au marché ou qui doit aller à des milliers kilomètres et kilomètres amener des marchandises, travailler auxchamps..
Assurer l'éducation pour tous ,atténuons ces différences en ce monde!
Assurer l'éducation pour tous ,atténuons ces différences en ce monde!
 |
| Ecole pour tous, handicapés aussi! Avec plusieurs institutions Unicef..et autres acteurs. |
